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Défense et Développement des services publics dans les Combrailles
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24 février 2007

Non aux fermetures de classes

Ecole

Victor Hugo écrivait « une école qui ouvre c’est une prison qui ferme ». La tendance actuelle qui consiste à fermer chaque année des classes dans nos Ecoles compromet cruellement l’avenir des jeunes générations.

En quoi les enfants sont-ils responsables des problèmes de gestion des adultes ? Pourquoi les enfants sont-ils les premières et principales victimes, alors qu’on ne cesse de nous rappeler que l’enfant est au CŒUR du SYSTEME EDUCATIF.

 Parce qu’ils sont les plus faibles et les plus vulnérables, les enfants trinquent. C’est pourquoi, dans le cadre de la DEFENSE de nos SERVICES PUBLICS, nous développons notre action aux côtés des Parents d’Elèves, des Elus des Combrailles, des organisations syndicales et des associations, tous mobilisés pour la DEFENSE de l’ECOLE PUBLIQUE et LAÏQUE.

Depuis quelques semaines, la presse locale relate les actions ponctuelles organisées dans les Communes directement concernées, avec des titres éloquents : « TOUCHE PAS A MON ECOLE », « LES PARENTS MOBILISES », « PARENTS EN DESOBEISSANCE », « LES PARENTS D’ELEVES AU CRENEAU », « NON A LA FERMETURE », etc.…

LES ANCIZES, SAINT GERVAIS, PONTAUMUR et d’autres sont sur la liste des « MENACES » de fermetures. Pour justifier leurs propositions, les responsables de la Carte Scolaire s’abritent derrière des nombres d’élèves à deux décimales :

18,50 – 19,20 – 19,33 – 20,17……

Ces effectifs moyens sont pourtant très suffisants pour que les enfants, assez souvent issus de milieux défavorisés, puissent bénéficier d’un enseignement mieux adapté, favorisant une meilleure EGALITE des CHANCES.
Comment peut-on prendre en compte ces seules barrières arithmétiques, calculées au centième près, sans tenir compte d’autres facteurs qui pénalisent déjà des secteurs comme le nôtre :

· Le pourcentage important d’élèves en grandes difficultés (langage et comportement). Des études très officielles en témoignent.

· La santé, les problèmes sociaux et psychologiques pour lesquels l’action est très insuffisante, voire inexistante.

· Les plans sociaux des entreprises locales qui entraînent souvent la dégradation du tissu familial…

Dans nos ECOLES MATERNELLES les moyennes descendent encore plus bas, car les enfants de 2 à 3 ans ne sont plus pris en compte dans les calculs de la Carte. De ce fait, le manque de crèches et l’insuffisance d’assistantes maternelles en milieu rural vont pénaliser encore plus les familles modestes, dont les mères pouvaient effectuer quelques heures de travail pour améliorer un peu l’ordinaire de leur ménage.

Enfin comment ne pas relever l’incohérence entre l’annonce faite d’un « CONTRAT de TERRITOIRE » pour les Combrailles et la MENACE DE SUPPRESSIONS DE CLASSES sur le même secteur ? Le Maire d’une commune du secteur l’écrivait récemment à l’Inspecteur d’Académie : « comment l’Etat pourrait-il injecter sur un territoire des millions d’euros pour consolider le tissu existant, et, dans le même temps, sur le même territoire, fragiliser l’Ecole, pilier essentiel de tout développement social, garant de l’égalité des chances pour des enfants citoyens encore éloignés de la dure réalité professionnelle ? l’Etat peut-il prendre seul cette responsabilité ? »

« DES CLASSES « GELEES » JUSQU’EN JUIN » c’est la dernière annonce faite par voie de presse pour atténuer l’information sur les ouvertures et surtout les fermetures de classes publiées dans la presse le 7 février dernier.

Du gel, on s’en méfie chez nous et une telle information appelle à la plus grande VIGILANCE.

INTOLERABLE, le démantèlement des SERVICES PUBLICS doit cesser.

MAITENONS une FORTE MOBILISATION et PARTICIPONS toujours PLUS NOMBREUX aux manifestations pour la DEFENSE de l’ECOLE PUBLIQUE !

PAS UNE SEULE CLASSE NE DOIT ÊTRE FERMEE

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